Semer des graines
J’ai reçu un merveilleux courriel d’une femme qui m’écrivait : « Votre mère était ma maîtresse de première année à Putnam City, en 1958. Elle était excellente et très gentille, mais stricte ! Elle nous a fait apprendre le Psaume 23 et le réciter devant la classe, ce qui m’a terrifiée. Reste que c’est le seul contact que j’ai eu avec la Bible jusqu’en 1997, lorsque je suis devenue chrétienne. Or, le souvenir de Mme. McCasland m’est alors revenu en force au cours de la lecture de ce psaume. »
Le ministère de mémoire
Il se peut que nos deuils et nos déceptions nous laissent un sentiment de colère, de culpabilité et de confusion. Que nos choix aient fermé des portes qui ne s’ouvriront plus jamais ou, sans que ce soit de notre faute, que la tragédie ait envahi notre vie, il en résulte souvent ce qu’Oswald Chambers appelait « l’insondable tristesse du "ce qui aurait pu être" ». Si l’on cherche à supprimer ses souvenirs douloureux, on finit par se rendre compte que nos tentatives sont vaines.
Ne vous relâchez pas
Bob Foster, mon mentor et ami depuis plus de 50 ans, ne m’a jamais tourné le dos. Son amitié et ses encouragements de tous les instants, même durant mes heures les plus sombres, m’ont aidé à tenir le coup.
Il nous aime et nous comprend
Lorsqu’on lui a demandé s’il trouvait que l’ignorance et l’apathie étaient problématiques au sein de la société moderne, un homme a répondu à la blague : « Je l’ignore et je m’en fous. »
Un parcours de foi
Depuis sa première parution en 1880, le livre de Lew Wallace intitulé Ben‑Hur, une histoire sur le Christ n’a jamais été en rupture de stock. On dit de ce livre qu’il a été le plus influent du XIXe siècle et qu’il continue de captiver ses lecteurs de nos jours en tissant sous leurs yeux la véritable histoire de Jésus à même la vie fictive d’un jeune noble Juif nommé Juda Ben‑Hur.
Sa Parole : le mot de la fin
Dawson Trotman, leader chrétien dynamique du milieu du XXe siècle et fondateur des Navigateurs, a insisté sur l’importance que revêt la Bible dans la vie du croyant. Trotman terminait chacune de ses journées par ce qu’il appelait « Sa Parole : le mot de la fin ». Avant de s’endormir, il méditait un verset ou un passage biblique qu’il avait mémorisé, puis il priait pour que celui‑ci influence le cours de sa vie. Il désirait que les dernières paroles qui nourrissaient sa réflexion chaque jour soient celles de Dieu.
La meilleure des invitations
Dernièrement, j’ai reçu plusieurs invitations par la poste. J’ai jeté d’emblée celles qui m’invitaient à assister « gratuitement » à des séminaires portant sur la retraite, l’immobilier et l’assurance vie. Par contre, celle m’invitant à des retrouvailles en l’honneur d’un ami de longue date m’a poussé à y répondre sur‑le‑champ : « Oui, j’accepte ! » Invitation + désir = acceptation.
Course et repos
Le gros titre a attiré mon attention : « Les jours de repos sont importants pour les coureurs. » Dans l’article de Tommy Manning, l’ancien membre de l’équipe américaine de course en montagne, a insisté sur un principe dont font fi certains athlètes consacrés à leur sport : le corps a besoin de repos pour se refaire après l’exercice. « Sur le plan physiologique, les adaptations qui se produisent après un entraînement ne sont possibles qu’au repos, écrit Manning, ce qui signifie que le repos compte autant que l’entraînement. »
Après vous
Dans certaines cultures, on s’attend à ce qu’un jeune laisse entrer un aîné avant lui dans une pièce. Chez d’autres, c’est la personne la plus importante ou la plus haut gradée qui entre en premier. Reste que, quelles que soient nos traditions, il y a des moments où nous avons du mal à laisser autrui décider le premier de questions importantes, surtout lorsque ce privilège nous revient de droit.
S.O.S. (Mayday)
Le signal de détresse international « S.O.S. » (Mayday) est toujours répété trois fois de suite, afin de veiller à ce que l’on comprenne clairement l’urgence de la situation qui représente une menace pour la vie. Alors officier radio en chef à l’aéroport Croydon de Londres, Frederick Stanley Mockford a créé ce signal en 1923. Or, ces installations maintenant fermées ont jadis enregistré un grand nombre de départs vers l’aéroport Le Bourget de Paris et d’arrivées en provenance de ce dernier. Selon le National Maritime Museum, Mockford aurait forgé le mot « Mayday » en déformant l’appel à l’aide en français m’aidez.